CINÉ-CONCERT ‘OÙ EST LA MAISON DE MON AMI’ PAR ELECTRIC ELECTRIC & PIERRE LAMBLA
BIO
Electric Electric et Pierre Lambla sont fiers de vous annoncer une nouvelle collaboration autour du film ‘Où est la maison de mon ami ?’ de Abbas Kiarostami sorti en 1987.
NOTE D’INTENTION :
« Voir ‘Où est la maison de mon ami ?’ du réalisateur iranien Abbas Kiarostami est l’occasion de revivre à travers les yeux d’un enfant de huit ans le temps parfaitement inédit de la découverte. Obligé de se faufiler entre les interdits du monde des adultes, il court, se heurtant à celui-ci ; à la recherche de son voisin de classe dont il a emporté le cahier par mégarde et qui risque d’être expulsé pour cette étourderie.
Le film déploie un suspense haletant. Les péripéties en cascade emportent le jeune héros et les spectateurs dans un élan de fébrilité, en équilibre entre la nécessité absolue de rendre son cahier à son ami et un parfait égarement dans le hameau éloigné de Pochté.
C’est bien cette sensation enfouie de l’enfance, ce surgissement de l’inconnu par la transgression, recréés de main de maître par Kiarostami, à l’écriture cinématographique si malicieuse, que la musique cherche à redécouvrir, comme pour célébrer cette gracile levée de voile sur des pans de mémoire bien lointains…
De bourdons synaptiques en trompes faussement anciennes, la transe électro-acoustique d’Electric Electric et les instruments à vent de Pierre Lambla se prêtent au jeu de partager le frémissement panique qui se métamorphose et croît tout au long du film. Rythmée alternativement par les courses et les moments d’errance et de rencontres, la musique oscille entre thèmes effrénés et instants suspendus à la tension harmonique indécise.
Alors que les décors naturels de cette campagne presque intacte résonnent avec des motifs musicaux anciens, l’ambiguïté fourbe du progrès vient s’immiscer dans l’intrigue, distordant encore d’un cran la quête éperdue d’Ahmad face à ce monde des grands prêt à se déraciner pour basculer dans l’ère moderne. »
LE RÉALISATEUR
Abbas Kiarostami, réalisateur iranien sera remarqué par les festivals en 1970 avec ses différents courts-métrages alors qu’il aborde sa trentième année. ‘Le Passager’, son 1er long métrage sortira en 1974 et traitera d’une thématique qui lui sera chère : l’enfance.
À l’issue de la révolution iranienne en 1979, le cinéaste choisit de rester dans son pays et compose avec les contraintes dictées par la nouvelle politique du pays.
L’année 1987 marquera un tournant pour le cinéaste avec la sortie de ‘Où est la maison de mon ami?’, premier opus de ce que les critiques nommeront la « Trilogie de Koker », et qui lui permettra d’acquérir une reconnaissance internationale.
Plusieurs de ses films (‘Le Goût de la cerise’, ‘Le Vent nous emportera’, ’10 on ten’) seront d’ailleurs récompensés dans les plus prestigieux festivals du film : Cannes, Mostra de Venise, San Francisco
PRESSE
« L’air de rien, ‘Khaneh-ye doost kojast ?’ (‘Où est la maison de mon ami ?’) est un film redoutable. L’air de rien, parce qu’il a toutes les apparences d’une histoire pour enfants, linéaire, morale. Redoutable, parce que les différents niveaux de la construction se déroulent à l’insu du spectateur et quand celui-ci se retourne, le piège qui l’a entraîné dans un conte philosophique soufi s’est refermé. »
(Sélim Nassib, Libération, 29 mars 1990)
« Les femmes accablées de besognes ménagères, les hommes imbus de leur autorité, n’écoutent pas ce que disent, ce que demandent les enfants. Cette « surdité » des adultes, la solitude qui en résulte pour les gamins, c’est le véritable sujet du film. L’errance de l’écolier prend un caractère initiatique. De bizarres personnages sortent de la nuit, puis s’effacent. L’affaire du cahier devient un suspense (avec de l’humour) et se termine, discrètement, sur une note sensible. C’est beau, attachant. »
(Jacques Siclier, Le Monde, 3 avril 1990)
FORMATION
Éric Bentz : guitare
Vincent Robert : machines, synthétiseurs
Vincent Redel : batterie, métallophone
Pierre Lambla : cornet, saxophones
PRESSE
SESSION LIVE
« Phases mélodiques et moments de dissonances créent un univers qui colle aux images. Ainsi, tout en conservant la bande-son originale et ses dialogues, les musiciens jouent les caisses de résonance aux émotions esquissées par le film, donnant une toute autre ampleur aux images. Ce film en apparence simple se transforme ainsi en expérience sensorielle, entre images venues du lointain et musique jouée dans l’instant. » [live report]
SESSION LIVE
« Phases mélodiques et moments de dissonances créent un univers qui colle aux images. Ainsi, tout en conservant la bande-son originale et ses dialogues, les musiciens jouent les caisses de résonance aux émotions esquissées par le film, donnant une toute autre ampleur aux images. Ce film en apparence simple se transforme ainsi en expérience sensorielle, entre images venues du lointain et musique jouée dans l’instant. » [live report]
CONTACT
booking : xavier.muraillesmusic[at]gmail.com
Promo: promo.muraillesmusic[at]gmail.com
TAGS
Bande-annonce originale du film / Original movie teaser
Concerts passés
- DatePaysVilleSalleavec
- 04/02/2016FranceMetzLes Trinitairesinfos
- 02/02/2016FranceEvreuxL'Abordageinfos
- 31/01/2016FranceJoué-lès-ToursLe Temps Machine Holy Chipsinfos
- 30/01/2016FranceNantesStereolux - salle Maxiinfos
- 05/12/2015FranceGrenobleLa Bobine - Festival Tympans dans l'œilinfos
- 04/12/2015FranceDijonLes Tanneries event
- 03/12/2015FranceParisPetit BainL'Effondrasinfos event
- 01/12/2015FranceVendenheimFestival Strasbourg Méditerranée - Médiathèque Tomi Ungererinfos event
- 18/09/2015FranceAllonnesSalle Jean Carmetinfos event
- 17/09/2015FranceMetzLa BAM [ REPORTÉ ! ]
- 18/07/2015FranceColmarFestival Natala event
Bande-annonce originale du film / Original movie teaser
BIO
Electric Electric et Pierre Lambla sont fiers de vous annoncer une nouvelle collaboration autour du film ‘Où est la maison de mon ami ?’ de Abbas Kiarostami sorti en 1987.
NOTE D’INTENTION :
« Voir ‘Où est la maison de mon ami ?’ du réalisateur iranien Abbas Kiarostami est l’occasion de revivre à travers les yeux d’un enfant de huit ans le temps parfaitement inédit de la découverte. Obligé de se faufiler entre les interdits du monde des adultes, il court, se heurtant à celui-ci ; à la recherche de son voisin de classe dont il a emporté le cahier par mégarde et qui risque d’être expulsé pour cette étourderie.
Le film déploie un suspense haletant. Les péripéties en cascade emportent le jeune héros et les spectateurs dans un élan de fébrilité, en équilibre entre la nécessité absolue de rendre son cahier à son ami et un parfait égarement dans le hameau éloigné de Pochté.
C’est bien cette sensation enfouie de l’enfance, ce surgissement de l’inconnu par la transgression, recréés de main de maître par Kiarostami, à l’écriture cinématographique si malicieuse, que la musique cherche à redécouvrir, comme pour célébrer cette gracile levée de voile sur des pans de mémoire bien lointains…
De bourdons synaptiques en trompes faussement anciennes, la transe électro-acoustique d’Electric Electric et les instruments à vent de Pierre Lambla se prêtent au jeu de partager le frémissement panique qui se métamorphose et croît tout au long du film. Rythmée alternativement par les courses et les moments d’errance et de rencontres, la musique oscille entre thèmes effrénés et instants suspendus à la tension harmonique indécise.
Alors que les décors naturels de cette campagne presque intacte résonnent avec des motifs musicaux anciens, l’ambiguïté fourbe du progrès vient s’immiscer dans l’intrigue, distordant encore d’un cran la quête éperdue d’Ahmad face à ce monde des grands prêt à se déraciner pour basculer dans l’ère moderne. »
LE RÉALISATEUR
Abbas Kiarostami, réalisateur iranien sera remarqué par les festivals en 1970 avec ses différents courts-métrages alors qu’il aborde sa trentième année. ‘Le Passager’, son 1er long métrage sortira en 1974 et traitera d’une thématique qui lui sera chère : l’enfance.
À l’issue de la révolution iranienne en 1979, le cinéaste choisit de rester dans son pays et compose avec les contraintes dictées par la nouvelle politique du pays.
L’année 1987 marquera un tournant pour le cinéaste avec la sortie de ‘Où est la maison de mon ami?’, premier opus de ce que les critiques nommeront la « Trilogie de Koker », et qui lui permettra d’acquérir une reconnaissance internationale.
Plusieurs de ses films (‘Le Goût de la cerise’, ‘Le Vent nous emportera’, ’10 on ten’) seront d’ailleurs récompensés dans les plus prestigieux festivals du film : Cannes, Mostra de Venise, San Francisco
PRESSE
« L’air de rien, ‘Khaneh-ye doost kojast ?’ (‘Où est la maison de mon ami ?’) est un film redoutable. L’air de rien, parce qu’il a toutes les apparences d’une histoire pour enfants, linéaire, morale. Redoutable, parce que les différents niveaux de la construction se déroulent à l’insu du spectateur et quand celui-ci se retourne, le piège qui l’a entraîné dans un conte philosophique soufi s’est refermé. »
(Sélim Nassib, Libération, 29 mars 1990)
« Les femmes accablées de besognes ménagères, les hommes imbus de leur autorité, n’écoutent pas ce que disent, ce que demandent les enfants. Cette « surdité » des adultes, la solitude qui en résulte pour les gamins, c’est le véritable sujet du film. L’errance de l’écolier prend un caractère initiatique. De bizarres personnages sortent de la nuit, puis s’effacent. L’affaire du cahier devient un suspense (avec de l’humour) et se termine, discrètement, sur une note sensible. C’est beau, attachant. »
(Jacques Siclier, Le Monde, 3 avril 1990)
FORMATION
Éric Bentz : guitare
Vincent Robert : machines, synthétiseurs
Vincent Redel : batterie, métallophone
Pierre Lambla : cornet, saxophones
PRESSE
SESSION LIVE
« Phases mélodiques et moments de dissonances créent un univers qui colle aux images. Ainsi, tout en conservant la bande-son originale et ses dialogues, les musiciens jouent les caisses de résonance aux émotions esquissées par le film, donnant une toute autre ampleur aux images. Ce film en apparence simple se transforme ainsi en expérience sensorielle, entre images venues du lointain et musique jouée dans l’instant. » [live report]
SESSION LIVE
« Phases mélodiques et moments de dissonances créent un univers qui colle aux images. Ainsi, tout en conservant la bande-son originale et ses dialogues, les musiciens jouent les caisses de résonance aux émotions esquissées par le film, donnant une toute autre ampleur aux images. Ce film en apparence simple se transforme ainsi en expérience sensorielle, entre images venues du lointain et musique jouée dans l’instant. » [live report]
CONTACT
booking : xavier.muraillesmusic[at]gmail.com
Promo: promo.muraillesmusic[at]gmail.com